Les marchés de Djelfa “envahis” par la truffe ou Terfass

Les marchés de Djelfa sont, ces jours-ci, “envahis” par la truffe, connue localement sous le nom de Terfass, un fruit de la terre augurant, selon la population locale, d’une “bonne saison agricole”.
En effet, en dépit du fait qu’une majeure partie des truffes exposées à la vente est issue des wilayas du sud-ouest du pays, dont Bechar notamment, la truffe demeure dans la mentalité locale, un présage de biens et de faste pour l’agriculture à l’image de la très bonne campagne de 2009, qui a enregistré de fortes précipitations.

Selon les vendeurs de truffe rencontrés, par l’APS, à divers endroits de la ville, le Terfass “est très abondant, cette année, et la période de sa collecte va perdurer, si le niveau de précipitations actuel est maintenu, notamment au niveau des régions steppiques et du Sahara”, ont-ils confié.

Les spécialistes du domaine assurent, quant à eux, que “seule une infime partie” de la truffe exposée est issue de la région, une “truffe connue pour sa couleur noir et récoltée dans les zones steppiques de Djelfa, à l’arrière-saison, contrairement à celle exposée actuellement à la vente, qui est issue de la région de Bechar et de ses environs”.

Ce Terfass ressemble à un tubercule de pomme de terre en plus claire, tout comme il existe, également, un autre type de truffe de couleur blanche, dit localement Belhoureche.

Une offre abondante mais à des prix exorbitants…

Cette offre abondante de truffe, exposée sur les abords des routes nationales, comme c’est le cas à la sortie – sud de la ville de Djelfa, non loin du village Ouled Abdellah, est proposée à des prix pour le moins “exorbitants”.

En effet, le kg de truffe de qualité supérieure, connue pour son gros calibre et sa facilité de nettoyage, est proposé dans une fourchette entre 1600 à 2500 da, des “prix malheureusement pas à la portée de la bourse du consommateur modeste”, qui se contente d’admirer les grosses truffes achalandant les tables des vendeurs. La truffe de basse qualité, boudée par beaucoup pour son aspect non apetissant, est cédée à 700 da le kg, un prix certes non attractif au vu de la qualité du produit, mais que certains sont contraints d’accepter ne serait que pour gouter les prémices de “ce fruit de bon augure”, comme qualifié par la population locale.

Aussi, s’il est aisé pour certains d’acheter la truffe, il faut pour la récolter “une autre paire de manches”, car en dépit du fait qu’il pousse à deux (2) cm seulement de la surface de la terre, il n’en reste pas moins que “le trouver demeure l’affaire de gens experts à l’£il fort aiguisé, vu que c’est un fruit sans feuilles, ni fleurs, ni racines”.

Selon des spécialistes du domaine, à l’image de Hadj Mokhtar, un habitant du Sahara de l’Oued Djeddi, à 130 km au sud de Djelfa, il existe certaines astuces qui aident à reconnaitre les lieux où pousse le Terffas.

“Si vous trouvez une plante du désert nommé Djoubir, soyez sur qu’il ya de la truffe dans les environs” a-t-il assuré, à ce sujet.

La truffe dans la cuisine djelfie…

Si le Terfass pousse sous différentes formes et couleurs, sa préparation dans la cuisine djelfie est aussi diversifiée et riche en goût.

Une majorité des Djelfis le préfèrent, néanmoins, cuit à l’eau pendant une heure, ou plus, avant d’être écrasé en y ajoutant du Dehane Ghenmi (beurre ovin naturel) qui lui confère, selon ceux qui y ont gouté, un “goût simplement magique”, assurent-ils.

Aujourd’hui, modernisme oblige, beaucoup de femmes djelfies ont intégré le Terfass dans d’innombrables recettes culinaires, aussi innovantes les unes que les autres.

Ainsi certaines décorent les plats festifs de couscous avec de belles truffes appétissantes, et d’autres en agrémentent le traditionnel tadjine ezzitoune avec de la viande de veau, ou encore elles en font une farce mélangée à des légumes pour farcir des entrées ou des salés. Toutes ces femmes s’accordent, toutefois, sur la difficulté de nettoyage de ce fruit renfermant beaucoup de terre sous chacune de ses innombrables stries.

Le Terfass… également un remède pour les yeux…

Outre son intérêt gustatif dans des mets traditionnels et modernes, le Terfass possède, également, des vertus curatives pour l’£il notamment, et ce grâce à son suc naturel qui est ajouté à l’antimoine (Khôl).

Encore plus, il est rapporté dans la Sunna Nabawiya, que le Prophète Mohamed (QSSL) a dit : “Quel excellent condiment … La truffe est [de la nature] de la manne et son suc est un remède pour les yeux”. La “manne” étant ici synonyme de don de Dieu, car la truffe pousse sans graines, ni culture, ni irrigation.

Un autre fait mérite qu’on s’y arrête, à propos de la truffe. Aucune tentative de culture de ce fruit n’a été enregistrée, à ce jour, car vouée à l’échec, selon les spécialistes du domaine, qui estiment que c’est là une autre preuve du caractère inimitable de ce condiment, qui selon le Hadith du Prophète Mohamed (QSSL), est “de la manne” offerte par Dieu aux êtres humains.

Sources : http://nessahra.com/les-marches-de-djelfa-envahis-par-la-truffe-ou-terfass/

Patrimoine/ La clémentine, un fruit typiquement algérien

La clémentine est née en Algérie, il y a de cela plus d’un siècle. Devenue célèbre à partir des années 1920, ce fruit délicieux a été baptisé du nom de son concepteur, le frère Clément, membre de la congrégation chrétienne de l’Annonciation. Cet agrume est le fruit d’un croisement entre la mandarine et l’orange douce. Le résultat en est surprenant. Il supplante, aujourd’hui, la mandarine en popularité.

Voilà un fruit qui traîne avec lui un petit bout de notre histoire. La clémentine a connu son essor à partir des années 1920 en Algérie. Ce délicieux fruit découvert à Miserghine, dans l’Oranie, est baptisé au nom du frère Clément, frère de l’Annonciation, une congrégation chrétienne originaire de Montpellier et qui s’était établie dans l’Ouest de l’Algérie à partir des années 1840.

L'”Annonciation” se chargeait de recueillir des orphelins. Le centre religieux entretenait également une pépinière s’étalant sur 20 hectares. À la fin des années 1840, elle recevait de l’État colonial 12 hectares supplémentaires pour servir au développement de cette  pépinière, devenue, par la suite, célèbre grâce à ses innovations.

On y achetait surtout des vignes et des agrumes. Elle eut vite de nombreux clients. C’est là que travaillait le frère Marie-Clément Rodier. C’est lui qui a introduit dans cette région plusieurs centaines d’espèces d’arbres forestiers, fruitiers ou d’ornement, sans compter une merveilleuse collection de rosiers qui comprenaient près de 600 variétés des plus rares.

Dans cette pépinière, plusieurs  variétés de plantes et de fruits ont été développés entre autres une espèce de mandarine, qui a fait l’admiration des connaisseurs, et que les orphelins de l’établissement baptisèrent du nom de Clémentine

L’origine ou l’hérédité de ce fruit désormais populaire est assez mystérieuse. Les botanistes l’ont découvert sur le tard, alors que le frère Marie-Clément en faisait déjà exploitation. Son invention reste floue. Elle remonterait à une époque située entre 1892 et 1900. La pierre tombale du religieux la situe en 1894, mais des auteurs, tous sérieux, sont loin d’être d’accord sur cette date.

Tout un mystère entoure la découverte de ce fruit. Ce dont on est sur, c’est que le la Clémentine  et le fruit d’un croisement entre la mandarine et l’orange douce. Découverte en Algérie il y a de cela plus d’un siècle, elle se cultive principalement dans les régions à climat doux. Le fruit qui a toujours connu un grand engouement est recouvert par une peau que l’on nomme pelure, qui est d’ailleurs très facile à retirer. Sa couleur est plus foncée que celle de la mandarine et elle est riche en vitamine “C”.

sources : http://www.algerie-focus.com/2017/11/patrimoine-clementine-fruit-typiquement-algerien/

En Algérie, chaque région a sa cuisine : quelle est votre préférée ?

La Cuisine algérienne est sans doute aussi diversifiée que sa population. Les recettes traditionnelles n’ont pas pris une ride, et sont toujours cuisinées dans les foyers. Les Algériens sont fiers de ce patrimoine qui n’a jamais été perdu. Tellement fiers, que chaque région se targue d’avoir le meilleur plat, ou les meilleurs produits. Peut-on réellement choisir une cuisine pour représenter tout le pays. Quel plat fait le plus l’unanimité en Algérie ? La réponse est au fond des marmites algériennes…ou presque.

« Le couscous sétifien ! ». « Non le kabyle ! ». « L’est n’a pas la meilleure cuisine, ils font tout en sauce rouge ». « Vous n’avez pas goûté la cuisine du Sahara ». Le débat est virulent dans les bureaux d’une entreprise privée située à Alger centre. Interrogés sur leurs préférences culinaires, les employés aux origines des quatre coins du pays tentent de désigner la région qui cuisine le mieux. En vain.  Quand on parle cuisine en Algérie, on ne plaisante pas. Le choix devient donc difficile lorsque l’Algérie un pays très dense dispose d’une “multiculturalité” folle, et d’autant plus dans le domaine culinaire. Qui cuisine le mieux dans ce pays ?

Est-ce la question qui n’a pas de réponse ? Les plus chauvins, répondront « ma ville », les plus nationalistes répondront « l’Algérie toute entière par rapport aux autres pays du Maghreb », les plus « familles » répondront « ma mère ». Ce qui rend la cuisine algérienne aussi bonne c’est tout simplement sa diversité, et les particularités de chaque région. Aucune ville ne pourra prétendre au statut de meilleur patrimoine culinaire mais chacune peut se targuer d’avoir SA spécialité. Or la cuisine algérienne a tendance à ne pas dépasser les frontières du pays, ni même de certaines villes. Certains plats sont méconnus de la plupart des algériens, qui ne conçoivent pas qu’un plat puisse se décliner à l’infini.L’art culinaire reste très cloisonné dans le pays.

Les recettes secrètes de l’Algérie

Sherazade, qui se cache derrière le site culinaire Les joyaux de Sherazade, consulté par des milliers de personnes chaque jour dans plusieurs pays, tente de faire connaître justement cette diversité algérienne. “Notre problème en Algérie est le régionalisme, on ne connaît pas toutes les spécialistes des régions voisines. Pourtant il y a une richesse folle, j’ai découvert des recettes incroyables comme le couscous de Laghouat”, ou encore “celui de Chlef, qui se fait sans gluten, saviez-vous que cela existait ?”, demande la jeune femme. Son site poste de nombreuses recettes algériennes, et sert de relais pour les Algériens du monde entier qui souhaitent également partager leurs secrets de cuisine. Un moyen de “transmettre une tradition culinaire”, précise Sherazade, qui tente de défendre ce patrimoine. “Il est temps de se réapproprier nos recettes. Les Algériens doivent être plus fiers de leur cuisine et comprendre que c’est une chance qu’elle soit diversifiée”, estime Shérazade, qui regrette qu’à l’étranger la cuisine algérienne soit considérée comme de la “cuisine orientale”. Pour cette férue de cuisine algérienne, qui prépare actuellement un livre sur les mets de toutes les régions, les plats algériens existent par eux-mêmes. “Pourquoi le Maroc parvient-il à faire connaître sa cuisine ? Car ils servent toujours des plats traditionnels à table et ils savent communiquer, et vendre leurs recettes”, explique notre interlocutrice. Pourtant, notre cuisine est tout aussi riche, et même plus reconnaît Shérazade : “certaines recettes algériennes, et surtout les pâtisseries sont présentés comme des plats marocains alors que c’est faux. Nous avons eu les mêmes influences, par exemple la cuisine de l’ouest, est toujours associée au Maroc, en réalité nous avons le même héritage andalou.”

Faire la différence à travers la cuisine

Justement cette diversité algérienne vient de son histoire et des différentes populations qui ont peuplé l’Algérie. Ottomane, andalouse, romaine, arabe, européenne, toutes ces influences ont marqué notre cuisine. “Des berbères aux Français, il faut assumer notre héritage. On ne doit pas avoir honte de parler de “cuisine pied noir”, par exemple, il faut savoir en tirer une culture”. Il est vrai que chaque plat porte son histoire avec lui. Ainsi il est difficile de faire un classement de la cuisine algérienne ou de régionaliser cette art. Mais il faut reconnaître qu’à chaque région appartient une spécialité.

Couscous 

Le couscous, plat du vendredi, de la famille fait une grande partie du patrimoine culinaire algérien.  Le couscous est un plat millénaire qui aurait été introduit  au cours du XIIIe siècle par les Almohades. D’après l’historienne Lucie Bolens, ce sont les Berbères qui auraient été les premiers à cuisiner ce met sous le règne du roi berbère Massinissa c’est-à-dire entre 238 et 149 Av JC. Ce plat traditionnel peut se cuisiner de mille manières, mais ceux qui marquent le plus les palais algériens sont ceux de Sétif et de Kabylie.

Le couscous staïfi également appelé la berboucha sétifienne est particulière pour sa sauce aux mille ingrédients : tomates, navets sauvages, oignons, carottes, clous de girofle, jus de citron. Mais aussi pour la semoule frictionnée avec un méthode bien particulière. Le piment vient épicer le tout, pour faire une différence parmi les couscous de chaque ville.

Le kabyle fait également la différence avec l’utilisation d’autres légumes, comme les haricots verts, les petits pois, ou même les fèves dont la cuisson se fait à la vapeur. L’amekfoul est ainsi l’un des plats les plus diététiques de la cuisine algérienne. Les produits utilisés sont mis en valeur en gardant leur saveur naturelle sans ajout d’épices qui altéreraient le goût. Les kabyles maîtrisent parfaitement la recette du couscous à tel point qu’ils sont capables de vous proposer une dizaine de moyens de cuire ce plat ancestral.

Toutefois, il faut donner une place au couscous du sud, qui se cuisine de manière très différente. Taghit, Béchar, Laghouat, Adrar… toutes ces villes donnent également une grande importance à ce plat d’origine berbère. Dans le sud, ce qui est marquant c’est la taille de la semoule, le grain y est très épais tout comme la sauce qui est servie avec. Le couscous du sud met l’accent sur les légumes qui sont servis en grande quantité.

La harira du sud, le méchoui de Laghouat, la chekhchoukha biskria

La cuisine du sud est également très riche et variée… mais si méconnue. Cette région reculée reste encore une grande inconnue pour beaucoup d’Algériens. Pourtant c’est à Laghouat que la viande de mouton est la meilleure d’Algérie. Et la ville est connue  pour ses fameux méchouis géants, où la viande est cuite avec justesse, et est servie accompagnée de crudités, et de poireaux.Les Algériens du sud maîtrisent à la perfection les cuissons des plats et surtout des viandes, comme le méchoui, ou le poulet cuit sous le sable, qui donnent un aspect et un goût uniques à la viande.

Autre particularité : la fameuse harira du sud. Cette soupe d’origine andalouse arrivée en 902 en Algérie, fait désormais le quotidien des habitants du sud durant le ramadan. Légèrement épicée, cette soupe est complète et très nourrissante.

Enfin on ne pouvait pas échapper à la fameuse chekhchoukha biskra, et ses pâtes accompagnés de légumes variés en sauce rouge. Pimentée elle ne gâche pas pour autant le goût des courgette, carottes, pommes de terre et pois chiches qui viennent se poser sur des feuilles de m’semen.

Le plats blancs algérois

Alger n’est pas en reste. La Capitale a également ses particularités. Sa cuisine très méditerranéenne dans laquelle se mêlent souvent tomates, poivrons, et oignons, mais c’est surtout ses sauces blanches qui font sa spécificité culinaire. Ainsi la rechta, le m’touem, le couscous blanc, la dolma sont des secrets de cuisine que seule Alger la blanche sait servir. Alger et ses alentours aiment adoucir leurs plats avec de la cannelle “il y en de partout, car c’était la seule épice dont on disposait”, explique Shérazade.

Les tajines de l’ouest

L’ouest est réputé pour ses plats en sauce, et ses épices variées héritées des andalous. Les soupes ont la part belle dans cette héritage, ainsi la harira est également une spécialité typiquement de l’ouest, mais ce sont surtout les tajines qui font la réputation de l’ouest. Dans cette région frontalière au Maroc on manie l’art du sucré-salé à merveille. On connait surtout le m’hamar, qui peut se faire au citron vert. Cette viande en sauce, avec des olives, des oignons, et légèrement réhaussée par de la cannelle se joue de nos papilles, qui ne savent plus si le plat est doux ou fort. Le cherchem bel fliou est également un plat traditionnel de l’ouest. Il est fait à base de gras, de blé et de légumes secs comme des pois chiches, lentilles, haricots, fèves… et de viande de mouton. Tlemcen de son côté maîtrise le fameux berkoukess. Ces petites boules de pâte à base de blé et d’orge se cuisinent en sauce rouge, assez relevée, avec de la viande sont souvent servies au moment de fêter Yennayer, le nouvel an berbère.

Piquant et douceurs de l’est

L’est est également très réputée pour sa cuisine. Sétif, Batna, Constantine font la force de cette région. Les premières pour leurs plats salés, la seconde pour ses gâteaux traditionnels. La mkartfa ou trida, la choukhchoukha, sont des plats locaux à base de pâtes et agrémentés d’une sauce rouge à base d’oignons, tomates et pois chiches. Avec poulet viande d’agneau, ces plats peuvent être servis pour les grandes occasions, comme des mariages mais aussi pour les fêtes familiales comme l’aïd. Constantine, en revanche est surtout connue pour ses douceurs comme le makroudh, baqlawa, ktayef, taminat ellouz, ghribia qui sont préparés une dizaine de jours avant la fin du ramadhan. Le miel, les amandes et le sucre n’ont pas de secrets pour les Constantinoises. Ce qui marque les pâtisseries de l’est est également ce parfum constant de fleur d’oranger ou de fleur de rose. Des recettes marquées d’orient.

L’Algérie n’a pas une cuisine, mais des cuisines, pour tous les goûts et les envies. Difficile d’élire le plat ou la recette parfaite algérienne, toutes ont une valeur culinaire, historique ou familiale. Pour juger selon vos papilles, il ne vous reste plus qu’à faire le tour du pays. A vos fourchettes !

Sources : http://www.algerie-focus.com/2014/06/algerie-dis-moi-qui-cuisine-le-mieux-chez-toi/

Le sandre algérien intéresse des pays européens

Le sandre, un poisson d’eau douce issu de la  pêche continentale en Algérie notamment au niveau des barrages, a trouvé un débouché vers les marchés européens, avec de récentes opérations d’exportation vers le Vieux Continent, selon le directeur général de la pêche et de l’aquaculture.
Le consommateur algérien commence, pour sa part, à découvrir ce poisson pêché au niveau des barrages. Il est, depuis quelque temps, disponible sur les étals de certaines grandes surfaces, au niveau de quelques grandes villes, indique le même responsable.
Ce poisson peut atteindre un poids de 14 kg. Il est l’un des meilleurs poissons d’eau douce. Dans son cas, le rapport qualité/prix est fortement intéressant pour le consommateur, avec une fourchette variant entre 500 et 800 DA le kg, souligne, pour sa part, la sous-directrice de la pêche continentale au niveau de la DG de la pêche et de l’aquaculture, Mme Fadéla Séridi.
Ce poisson provient exclusivement de la pêche continentale en Algérie, mais des investisseurs étrangers ont récemment manifesté leur intérêt à nouer des partenariats avec des entrepreneurs algériens sur des projets d’élevage de sandre, indique le DG de la pêche et de l’aquaculture.   

Sources ; https://www.liberte-algerie.com/actualite/le-sandre-algerien-interesse-des-pays-europeens-280980

Tizi Ouzou Vers la labellisation de l’huile d’olive

Un projet destiné à la labellisation de l’huile d’olive produite dans la wilaya de Tizi Ouzou est en cours de concrétisation grâce à un programme de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO (Food and Agriculture Organisation).

«Ce programme est chapeauté par l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) d’Alger et  est destiné à la valorisation des produits du terroir dans les régions montagneuses du pays», selon Karim Kouraba, chef du service Aménagement rural et promotion des investissements (ARPI) à la direction des services agricoles (DSA) de Tizi Ouzou.

Il affirme que Tizi Ouzou fait partie des cinq régions du pays retenues pour accueillir le projet consistant en une «assistance technique pour la promotion de la production de l’huile d’olive en Algérie».
Il s’agit dans un premier temps de «regrouper les données relatives à la filière oléicole dans la wilaya», dira-t-il. Ce travail se fait actuellement sur le terrain, auprès des oléiculteurs, mais aussi chez les oléifacteurs, souligne notre interlocuteur, expliquant que cela servira notamment à cerner toutes les habitudes des oléiculteurs dans le processus de production, de la récolte et de la conservation de l’olive, ainsi que les méthodes de trituration. Il ajoute que d’ici l’année prochaine, le projet entrera en application dans certaines exploitations et huileries selon les directives de la FAO.

«Un cahier des charges sera établi par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ainsi que par l’ITAFV d’Alger sur la base des renseignements recueillis. Il portera sur des orientations destinées aux agriculteurs et aux propriétaires des huileries afin d’améliorer la qualité du produit et parvenir à proposer un vrai produit bio pour la commercialisation», soutient notre interlocuteur. La wilaya de Tizi Ouzou est connue pour l’abondance de sa production en huile d’olive.

Les prévisions de cette année établies par la direction de wilaya sont de près de 700 000 quintaux d’olives et de 11 millions de litres d’huile, sur une superficie d’oliveraies de 32 800 ha, dira  Rachid Rahmania, DSA de la wilaya.
La qualité de l’huile d’olive conditionne le développement de la filière et la labellisation du produit. Les oléiculteurs de la wilaya n’utilisent certes pas de pesticides dans leurs cultures, mais les méthodes de récolte, de conservation ainsi que celles de la trituration ont longtemps été déplorées par les spécialistes, qui relèvent un taux d’acidité trop élevé dans l’huile d’olive. Il reste cependant que des producteurs ont déjà réussi le pari d’un produit bio ainsi que celui de l’exportation.
L’huile d’olive de Tizi Ouzou est ainsi exportée depuis quelque temps vers la France, le Canada ou la Côte d’Ivoire grâce aux expériences de deux exportateurs de Tizi Gheniff et de Larbaâ Nath Irathen, soutient le directeur des services agricoles de la wilaya.

Sources ; http://www.elwatan.com/regions/kabylie/tiziouzou/vers-la-labellisation-de-l-huile-d-olive-14-10-2017-354590_144.php

La figue de Beni-Maouche gagne du terrain malgré les obstacles

La localité de Beni Maouche, à environ 90 kilomètres au sud de Béjaïa, vit depuis hier la 15e édition de la fête de la figue.

La manifestation a vu la participation de 150 exposants venus de 8 wilayas. Une virée entre les stands, installés dans le marché communal, donne un aperçu sur une activité qui semble en progression, malgré des difficultés liées, notamment, à l’organisation du marché. Bekka Mohand Ameziane, de la commune d’Aït Djelllil, possède environ 200 figuiers qui produisent 8 à 10 quintaux par an. «Le figuier est un arbre exigeant. Il faut l’entretenir, le tailler et bêcher son sol. Aujourd’hui, la figue sèche est valorisée. Avec un prix moyen de 80000 DA le quintal, le figuiculteur peut facilement couvrir ses frais et dégager des bénéfices», confie-t-il.

L’Etat a contribué dans le développement de cette activité à travers l’ouverture des pistes agricoles, qui ont permis aux figuiculteurs d’utiliser des tracteurs. «Auparavant, on travaillait nos vergers à la main et c’était très difficile. On avait aussi des difficultés pour faire rentrer la récolte. Depuis l’ouverture des pistes, nous utilisons des tracteurs, le travail est devenu moins pénible et la récolte plus abondante.»

Mais les figuicuteurs, livrés à eux-mêmes en cas de catastrophes naturelles, à l’exemple des feux de forêt et les intempéries qui détruisent la récolte, attendent plus d’engagement de la part de l’Etat. «On ne nous rembourse rien en cas de catastrophe», regrette notre interlocuteur. Et d’ajouter : «Nous demandons aux pouvoirs publics de nous aider à acquérir de petits tracteurs à chenilles qui sont mieux adaptés au relief escarpé de notre région.

Un tracteur à chenilles coûte aujourd’hui 450 millions de centimes. Nous demandons à l’Etat de nous permettre de le payer par facilité.» Selon Mohand Ameziane, le producteur vend sa figue à 600 DA le kilo aux commerçants qui la revendent 800 DA. Sa récolte, une fois séchée, est répartie en 3 catégories : «takherboucht» est troquée contre des dattes ou des légumes, on peut aussi la vendre environ 50 DA le kilogramme ; «taâoulit» dont le prix tourne autour de 150 DA et enfin«taâmriout», qui est vendue, en fonction de sa qualité, entre 500 et 1000 DA le kilogramme.

Le montant des aides de l’Etat destinées aux agriculteurs de la wilaya de Béjaïa, durant la période allant de 2000 à 2015, est estimé à 280 millions de dinars. La part de la figuiculture dans ces aides est «insignifiante», avoue un cadre de la Direction des services agricoles (DSP). Il explique cette situation par le fait que la région de «Beni Maouche ne dispose pas de terrains nus alors que les aides sont essentiellement destinées aux plantations».

La concurrence de la figue turque

Du côté des sociétés spécialisées dans le conditionnement de ce produit de terroir, on évoque des contraintes d’une autre nature. Halim Bara, gérant d’Agrofigue, société basée à Bousselam, dans la wilaya de Sétif, déplore «le manque de sensibilisation» des producteurs de la figue. Le jeune entrepreneur estime nécessaire de donner les moyens aux producteurs afin qu’ils puissent connaître les normes et les respecter en ce qui concerne le séchage et le triage de la figue. Selon lui, les problèmes sont légion : «La direction de la concurrence et des prix (DCP) ne fait pas son travail correctement. Pour valoriser la figue sèche, il faut qu’elle soit contrôlée.

Dans les marchés et les magasins, c’est le désordre total. Des produits sont mis dans des sacs en plastique avec des étiquettes contenant de faux noms et de fausses adresses.»  Et quand un opérateur spécialisé dans le conditionnement présente aux commerçants un produit de qualité, bien emballé, il est confronté au casse-tête des prix. «Nos concurrents proposent des prix bas, parce qu’ils ne payent pas d’impôts, n’investissent pas dans le packaging. Bref, ils n’ont pas un nom et une réputation à défendre», explique-t-il.

M. Bara se plaint aussi du fait que «la figue n’existe pas dans le code fiscal bien qu’elle soit un produit de terroir tout comme l’huile d’olive et la datte auxquelles on applique une TVA de 8%». «A la direction des impôts, on m’a demandé de m’adresser aux services de la Douane pour déterminer le taux de la TVA, ce qui veut dire que notre produit sera taxé comme ceux qui sont importés, soit une TVA à 17%.

C’est insensé.» Le gérant d’Agrofigue indique que les producteurs et les opérateurs locaux font face à la concurrence de  la figue turque qui, selon lui, bien qu’elle soit de «piètre qualité» a réussi à gagner des parts de marché en misant sur le packaging : «La plupart des consommateurs algériens sont attirés par l’emballage et achètent ce produit importé qui coûte plus de 1000 DA le kilo.»

Il a rappelé qu’en 2014, les producteurs nationaux ont dû céder leur produit à des prix très bas, jusqu’à 200 DA le kilo, parce que le marché était inondé par la figue sèche importée de Turquie. En somme, le jeune opérateur estime «impossible, dans les conditions actuelles, d’exporter parce que le marché est désorganisé et les producteurs ne respectent pas les normes internationales».

Sources : http://www.elwatan.com/economie/la-figue-de-beni-maouche-gagne-du-terrain-malgre-les-obstacles-27-10-2017-355490_111.php

Un chocolat aux figues est né à Beni Maouche


Il ne s’agit pas d’une blague ou de la science fiction mais d'un projet réel : Un chocolat avec un taux d’intégration local de 70% est né sur les hauteurs de la Vallée de la Soummam, plus exactement au village Tiwal dans la commune de Beni Maouche wilaya de Bejaia.

Une louable initiative menée par une équipe de trois jeunes a donné des résultats prometteurs en ces moments de crise économique. Ils ont réussi à produire un chocolat 70% algérien en utilisant la figue fraiche et sèche produites localement. Tout a commencé lorsque ces trois jeunes Amar Abid 33 diplômé en HSE, Elyas Bouguider 32 ans titulaire un diplôme en marketing et Racham Tarik ingénieur biologiste ont décidé en 2015 de fusionner leurs entreprises pour se lancer dans la transformation des légumes et fruits (Sarl Tiwal Royaume). « Après de longues discussions entre nous avons décidé d’aller ensemble en lançant officiellement notre boite en janvier 2016. Une entreprise spécialisée dans la transformation des fruits et légumes et la valorisation des produits de terroir », nous a confié Amar Abid rencontré à la fête de la figue organisée les 26, 27 et 28 octobre à Beni Maouche. Interrogé sur le choix du créneau, il nous dira que le succès que rencontre le chocolat à base de la figue préparée d’une manière artisanale par des habitants de Beni Maouche et les régions avoisinantes leur a donné une idée. « Nous avons constaté que le chocolat traditionnel préparé avec la figue séduit toute personne le déguste, alors on s’est dit qu’il était temps de doter notre région d’une industrie moderne de chocolat de la figue », a-t-il expliqué.

Après avoir acquis des machines modernes dans le cadre des dispositifs de l’Agence nationale de l’emploi de jeunes (Ansej), l’équipe s’est focalisée sur la préparation des recettes qui associeront le goût du Cacao à celui de la figue. L’effort de l’équipe est couronné par la découverte de deux recettes. Une à base de figue sèche et la seconde avec la figue fraiche. « 70% de nos intrants sont issus du marché local. Nous utilisons les deux types de figues nous achetons auprès des agriculteurs locaux. C’est un exploit d’arriver à produire du chocolat avec 70% des intrants locaux », se réjouit-il. Il enchaine : « Si nous ajoutons l’emballage produit également en Algérie nous dépasseront ce taux d’intégration ».

Franc succès à la fête de la figue

Disponible à la fête de la figue, le chocolat avec la figue fraiche a rencontré un franc succès, a-t-on constaté sur place. « Nous n’arrêtons pas d’enregistrer des commandes qui viennent d’Alger, d’Oran et même de l’étranger », affirme notre interlocuteur. Il ajoute : « Notre capacité actuelle de production est de 400 boites par jour ne couvre pas toute la commande ». En outre, il souhaite prendre part à la prochaine Salon du chocolat et du café qui aura lieu le mois de février 2018 à Alger.

Pour les perspectives, l’équipe pense déjà à agrandir leur bisness et à viser les marchés extérieurs. « Des opérateurs économiques espagnols et français nous ont manifesté leurs volontés de placer notre produit sur le marché européen et ce, après l’avoir goûté et analysé », a-t-il révélé.

Par leur projet, les fondateurs de Tiwal Royaume pensent avoir accompli une tâche noble celle de préserver la culture de leurs ancêtres. « Nos parents et grands parents ont vécu grâce à cette récolte qui a failli disparaitre ces dernières années », a-t-il dit. « Maintenant, les enfants peuvent manger de figues sans se rendre compte », poursuit-il.

Sources : http://nessahra.com/un-chocolat-aux-figues-est-ne-beni-maouche/

Les mille et unes saveurs du Chenoua

Les mille et unes saveurs du Chenoua

-La sardine : Comme tous les poissons gras, la sardine présente une teneur élevée en acides gras instaurés oméga 3 qui lui confèrent des effets protecteurs sur la santé. Source de protéines de qualité, elle apporte d’importantes quantités de vitamine B12, vitamine D, mais aussi du calcium, du sélénium et du phosphore.

-Graines de fenouil : Avec une saveur proche de l’anis, les graines de fenouil accompagnent parfaitement le poisson, les fruits de mer ainsi que les viandes blanches. Elles sont également parfaites pour rehausser les sauces d’apéritif ou les sauces pour les viandes.

-Thym : Consommez-le frais, il est alors très puissant en arômes surtout si vous en pressez les feuilles avant de les incorporer au plat. Pensez à les émietter si vous souhaitez qu’elles restent dans la préparation. Sinon, utilisez le thym en branche : vous pourrez ainsi le retirez à la fin de la cuisson.

-Semoule moyenne : Obtenue par mouture grossière de grains humidifiés de blé dur, suivie d’un séchage et d’un tamisage. La semoule moyenne ou fine est en quelque sorte le produit intermédiaire entre le grain et la farine.

-Menthe : C’est la menthe verte qui est la plus couramment utilisée en cuisine et c’est donc surtout elle qu’on trouve dans le commerce. Ses feuilles devraient être bien fraîches, vertes, sans taches ni jaunissement.

-Courgette : Composée à 95% d’eau, la courgette est un légume peu énergétique. L’essentiel de son apport calorique est dû à ses glucides, les protéines et les lipides étant présents en très faibles quantités.

Faten Hayed

el Watan

"Dar’Maa", le pari réussi d’un jeune passionné pour le tourisme du terroir

BOUSAADA (M’sila)- La maison d’hôtes "Dar’Maa" à Boussaâda, est le pari réussi d’un jeune passionné en hôtellerie qui a le mérite de renforcer les capacités hôtelières limitées de cette région à vocation touristique et traduit l’impératif de l’implication du privé dans ce domaine.

"Dar’Maa" (la maison de ma mère) est l’ingénieuse idée de Mohamed El Bachir Abdelatif, un passionné du domaine de l’hôtellerie et de la restauration qui y a cru et s’y est investi sans relâche, jusqu’à la mettre sur pied et la voir grandir, doucement et sûrement. Ce trentenaire, né en France de mère française et de père algérien et titulaire d’un diplôme d’hôtellerie-restauration, a opté, il y a cinq (5) ans, pour s’installer dans son pays et sa ville d’origine, Boussaâda, afin d’y pratiquer et parfaire son talent.

Après avoir exercé dans les quatre coins de France et en Angleterre dans des restaurants gastronomiques et traditionnels, des clubs de vacances, etc..., Mohamed, s’est rendu à l’évidence d’un milieu "extrêmement concurrentiel"   et où il est "difficile de s’imposer", au moment où il entrevoyait davantage de chances dans son pays d'origine.

Il entame son aventure "au bled" par l’ouverture d’un restaurant dans la ville de Boussaâda spécialisé dans la cuisine française et la cuisine rapide, pour se démarquer. Et cela "a bien fonctionné"!, se réjouit-il, précisant qu’en parallèle, il offrait ses services en tant que traiteur pour les besoins de restauration à l’extérieur, entre autres pour les groupes de touristes étrangers en visite dans cette pittoresque région.

Le jeune restaurateur a pensé, en outre, à louer une Khaïma (tente traditionnelle) qu’il a fini par acquérir, afin d’y offrir aux vacanciers et autres touristes les mets du terroir, réputés pour leur saveur  particulière.

Au bout d’une année, le projet d’une maison d’hôtes a surgi dans sa tête à  la faveur d’un déclic: "Une famille de touristes français en visite à Boussaâda le temps d’un week-end avait décidé de prolonger son séjour au Kerdada mais l’hôtel était complet. Je lui ai alors proposé de l’héberger dans la villa familiale, elle a pu ainsi rester une semaine dans la région", se remémore-t-il.

Tout en s'investissant pour aménager les chambres d’hôtes, plus d’une dizaine, Mohamed a poursuivi l’activité liée à la restauration pour divers clients (institutions, touristes, hôteliers...). Si durant la première année, le nombre de clients était timide, celles suivantes ont conforté le jeune promoteur quant à la pertinence de son choix : parce que les premiers pas sont toujours délicats, Mohamed n’a pu comptabiliser qu’une cinquantaine d’hôtes au départ. Un nombre qui allait évoluer au fil des années pour atteindre 400 durant l’année en cours.

Mohamed qui se contente des réseaux sociaux comme support publicitaire préfère bâtir sa réputation sur le  "bouche à oreille"  véhiculé par une clientèle convaincue par la qualité des prestations de services plutôt que sur un "matraquage qui peut s’avérer ensuite trompeur" .

Le jeune promoteur, qui voit grand, envisage de nouveaux projets, dont l’acquisition d’une seconde khaïma fixe (50 places) offrant toutes les commodités nécessaires pour des séjours de quelques jours en bivouac, avec l’avantage d’être dans la périphérie de la ville. La khaïma amovible étant destinée aux amoureux des randonnées  et des explorations lointaines.

Un parc hôtelier limité

 Bien qu’étant considérée comme une des destinations les plus réputées d’Algérie, les capacités d’accueil hôtelières à Boussaâda demeurent en-deçà de son potentiel touristique : les principales structures hôtelières de la ville étant "le Caïd" et "le Kerdada", auxquelles s’ajoutent un infime nombre de moindre catégorie, comme  "l’hôtel d’Alger". Les deux premières enseignes sont les plus indiquées pour une clientèle moyenne, les séjours de détente, d’affaires, etc. Néanmoins, elles s'avèrent incapables de résorber la forte demande durant les hautes saisons (fêtes de fin d’année, week-ends, vacances scolaires), durant lesquelles elles affichent un taux d’occupation de 100%.

Ceci, d’autant plus que le très prisé "le Kerdada" subit depuis quelques semaines une nouvelle opération de lifting, après celle d’il y a onze ans, afin d’offrir à sa clientèle un cadre plus rénové et de meilleurs services.

Avec ses 74 chambres, dont 13 luxueuses et 5 suites, "le Caïd", entièrement modernisé et de haut standing n’est, de surcroît, accessible qu'à une catégorie restreinte de bourses.

Il est à souligner que le Kerdada et le Caïd relèvent de la chaîne El-Djazair qui englobe également l’ex-Saint-Georges (El-Djazair), Saoura et Gourara.

"De nombreux touristes, nationaux et étrangers, se plaignent ainsi du manque d’infrastructures hôtelières et sont parfois contraints de séjourner ailleurs alors qu’ils auraient préféré passer leurs vacances ou week-ends dans cette région qu'ils affectionnent particulièrement"!, observent, avec regret, de nombreux Boussaâdis.

Sources : http://www.aps.dz/regions/59423-dar-maa-le-pari-reussi-d-un-jeune-passionne-pour-le-tourisme-du-terroir