SALON DES SAVEURS DU TERROIR À OUZELLAGUEN Le figuier de Barbarie, une culture à promouvoir

Le Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) Boudjemâa-Medjkoune d’Ifri-Ouzellaguen abrite, depuis hier, le Salon des saveurs du terroir qui s’étalera sur trois jours. Organisée en collaboration avec la subdivision de l’agriculture de la daïra d’Akbou et l’association des apiculteurs de la wilaya de Béjaïa, cette foire agricole s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation et d’information que mène le secteur de la formation professionnelle en prévision de la rentrée du mois de février en cours.  C’est ce que nous a expliqué, hier, la directrice de cet établissement, Mlle Nassima Arbane, qui a tenu à préciser que le CFPA d’Ouzellaguen se penche de plus en plus sur des formations aux métiers en rapport avec le secteur agroalimentaire.

Notre interlocutrice citera, à ce titre, les formations qualifiantes déjà lancées, telles que “l’extraction d’huiles de plantes médicinales, aromatiques et condimentaires”, “l’élevage d’abeilles (apiculture)”, “l’installation et conduite des vergers”, “la réalisation des plats traditionnels”.  Ainsi, dans la perspective d’élargir cette gamme de formations relatives au monde agricole, le CFPA d’Ouzellaguen envisage de lancer de nouvelles formations en cuniculture, en élevage caprin, en extraction d’huiles essentielles et végétales… C’est dans cette optique que le professeur Khodir Madani, directeur du Centre de recherches en technologies agroalimentaires de Béjaïa, et sa collègue du laboratoire BBBS de l’université Abderrahmane-Mira, le Dr Sabiha Achat, ont animé, hier, deux conférences-débats autour de la stratégie du développement de la filière du figuier de Barbarie.

Les deux conférenciers ont insisté sur les opportunités d’investissements et les avantages socioéconomiques qu’offre cette plante millénaire, en explicitant ses différents produits et dérivés, tels que les huiles essentielles et végétales tirées des graines de cactus, la gelée, les confitures, les cosmétiques, les aliments de bétail… Selon le Pr Madani, le développement de cette filière pourrait également être utile dans la lutte contre les incendies de forêts (coupe-feux), et aussi contre l’érosion, ce qui permet l’entretien des équipements publics, à l’image de la pénétrante autoroutière de Béjaïa.


Sources : https://www.liberte-algerie.com/actualite/le-figuier-de-barbarie-une-culture-a-promouvoir-333531